Analyse Harry potter et le prisonnier d'Azkaban



Le troisième volet d'Harry Potter retrace l'année où Harry fait la connaissance de Sirius Black, un évadé de la célèbre prison d'Azkaban. Ce film a été réalisé par Alfonso Cuaron. Pour moi, ce film est une transition entre deux mondes : celui féerique des deux première années, et celui plus sombre qui vient après. On voit clairement que les scènes sont beaucoup plus sombres dans le choix des couleurs. En effet, beaucoup de séquences se déroulent la nuit. On peut aussi remarquer que les acteurs changent. Dans les précédents volets, les trois amis sont plus petits et ont l'apparence de trois jeunes enfants. Or dans ce film, ils ont nettement grandit et on davantage l'apparence d'adolescent, voir de jeunes adultes. Ils ont donc pour moi gagné en maturité.



L'histoire se concentre moins sur Poudlard mais plus sur le passé des parents d'Harry. Certains points concernant leur mort s'éclaircissent pour permettre aux spectateurs d'y voir plus clair. On y a apprend que James, le père d'Harry, avait pour amis plusieurs personnes telles que le professeur Lupin, Queudver, mais le plus surprenant est sans doute Sirius Black. Cette même personne qui a dénoncé James et Lily à Voldemort. Sauf que voilà, on s'aperçoit que Sirius Black n'est finalement pas le traître que l'on imagine. Un autre méchant apparaît alors : Peter Pettigrow, allias « Queudver ». C'est d'ailleurs une très grand surprise puisque Peter n'a pas tellement l'apparence d'un méchant. Je dirais même qu'il inspire plutôt la pitié que la haine. C'est la seul méchant qui nous inspire un certaine compassion. Compassion d'ailleurs partager par Harry qui déciderait finalement d'épargner Queudver à la fin du film.

Autre thème abordé par ce film et qui est tout nouveau pour la spectateur: le temps. Il est symbolisé par le retourneur de temps bien sûr, mais également par la saule Cogneur, qui au fils des saisons change. Très belle morale de ce film est qu'il ne faut pas changer le passé car cela pourrait avoir de graves conséquences sur l'avenir. Les choses sont ce qu'elles sont et il ne sert à rien de vouloir changer le court des choses. Et là encore cette moralité est d'une très grande sagesse.



Je ne suis, personnellement, pas fan du troisième volet, car je n'arrive pas à accrocher à l'histoire. Cependant, j'aime beaucoup les musiques de ce film, qui là aussi, ont gagné en maturité. 

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